En 2014, l’incidence de l’insuffisance rénale chronique (IRC) terminale était de 163 nouveaux cas par million d’habitants en France. Chaque année, ce taux d’incidence augmente de 2 à 4%, cette croissance étant liée essentiellement à des facteurs sociétaux comme l’incidence croissante des maladies métaboliques (diabète de type II) ou le vieillissement de la population. Les coûts relatifs à la prise en charge de l’insuffisance rénale terminale ont été estimés à plus de 1,5 milliard d’euros par an ce qui représente environ 1% du budget annuel de l’assurance maladie, la dialyse étant en moyenne beaucoup plus coûteuse que la greffe. Bien qu’il soit souhaitable pour des raisons médicales et économiques de pratiquer une greffe le plus rapidement possible, la dialyse reste une étape souvent obligatoire pour l’insuffisant rénal. La dialyse peut être associée à des perturbations cardiovasculaires, des chutes de tension, et d’autres désagréments. Les recherches visant à améliorer les dialyseurs et les protocoles de dialyse dans le but d’améliorer les performances et l’acceptabilité du traitement constituent donc un axe majeur de développement en néphrologie.

L’axe de développement expérimental est coordonné par M. Alain Ficheux et le Dr Angel Argilés. Les projets développés sont notamment:

• Etude de la pression transmembranaire lors de la dialyse (TMP)
• Etude du coefficient global d’ultrafiltration du système de dialyse (gKD-UF)

Techniques: études cliniques prospectives, dialyse in vivo, dialyse in vitro